Finir et raccourcir
L'hiver n'est pas la saison idéale pour coudre: les fêtes de Noël, le travail, la flemme aussi, disons-le, tout concourt à délaisser la machine.
Et quand la grisaille s'en mêle, impossible de prendre des photos montrables. Je n'ai cousu qu'une robe et un t-shirt depuis novembre, et si j'ai déjà beaucoup porté le premier, ni l'un ni l'autre n'ont encore été immortalisés. Pour couronner le tout, je n'ai plus de papier de soie, j'ai beau réutiliser les morceaux de patrons que je n'utiliserai plus, il va bien falloir aller en acheter. J'ai horreur des magasins, je n'y ai mis pas mis les pieds depuis décembre, sauf alimentation et épicerie.
En ce début de vacances, pourtant, l'appel du fil s'avère incontrôlable. Je ne portais plus cette jupe, la voilà raccourcie de 20 bons centimètres.
Et j'ai enfin cousu les ourlets des manches de cette veste/chemise abandonnée depuis la rentrée (celle de septembre, entendons-nous bien). Si je l'ai laissée tomber aussi longtemps, c'est qu'elle ne me satisfait guère: un tissu trop mou, tout juste suffisant pour tout caser, et surtout l'horreur quand j'ai dû réliser la boutonnière sur la parementure à la main. Ce tissu en pur synthétique qui s'effiloche n'est pas l'ami des boutonnières. J'ai regretté d'avoir fendu, d'autant plus que la veste s'ouvrait naturellement en dessous du col de façon bien plus élégante. Maintenant c'est irrattrapable, je dois donc la boutonner.
Le tissu plisse au niveau des coutures de manche, j'ai dû surpiquer les coutures des plis du dos pour qu'ils gardent une certaine tenue, tout glisse, rien ne se repasse.
A part ça le patron est très bien, je n'ai rien retouché. Il faut juste choisir un tissu plus adapté si on veut une véritable petite veste de type paletot. J'en ai déjà une, c'est pour ça que j'ai choisi en connaissance de cause un tissu plus souple.
Je crois qu'il y avait des poches plaquées sur le modèle, du genre inutiles puisque placées trop haut...