Patience, patience
Ainsi aurais-je pu nommer cette robe, puisque c'est la mode de donner un petit nom à ses réalisations...
Pourquoi patience? parce qu'il s'agit quand même d'un patron décalqué en mars 2011...
Je venais de reprendre la couture alors, après deux décennies d'interruption, et avais recommencé à acheter Burda, histoire de me reconstituer une "patronthèque". J'ai tout de suite flashé sur cette robe, et l'ai immédiatement recopiée. Mais, mais je n'avais pas le tissu qui convenait (je la voulais tout comme sur la photo!), je n'avais encore jamais cousu de jersey, bref, le patron est parti attendre sagement dans son classeur.
L'été dernier, je suis passée par hasard aux "Tissus des Ursulines" à Chambourcy: ce fameux tissu gris souris (gris papy?) était là, soldé qui plus est!
Je n'ai guère attendu que trois semaines supplémentaires pour couper mon tissu. Ce n'est qu'après avoir posé la patte et cousu les épaules que je me suis aperçue que quelque chose clochait... Un peu grand... Non, vraiment très grand! Explication: le patron était coupé en 40, ma taille du commerce (38/40 selon les marques), or à l'époque je n'avais pas encore bien pris conscience que Burda me flatte systématiquement en me faisant porter sa taille 36. Depuis j'ai pris l'habitude de noter sur les pièces du patron la taille choisie.
Heureusement j'ai pu retailler les pièces, mais cela ne m'a pas fait progresser bien vite!
Jai mis à profit ces premiers jours de vacances pour la terminer, et enfin la voilà!
C'est ma première patte polo, elle n'est pas parfaite, mais j'ai fini par comprendre son principe de montage. La patte gondole un peu. J'ai également raté la pose de la parementure d'encolure, son repli est trop court pour masquer la couture...
Mais cette robe est exactement celle que je voulais, avec sa grande patte ouverte.
Quatre ans plus tard, la voici donc:
Le foulard m'a été ramené d'Indonésie par mon frère il y a très très longtemps (à vue de nez, 1 993 ou 1994...).